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On a beaucoup parlé de la convergence entre business intelligence et moteurs de recherche d'entreprise. J'en ai discuté avec de nombreux clients et partenaires me demandant si oui ou non, à l'instar de Monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir, Sinequa faisait de la Business Intelligence sans s'en douter. Je pense avec d'autres que Business Intelligence et DataBase Offloading sont parfois confondus.
Le « Database offloading » revient à utiliser un moteur de recherche pour requêter le contenu d'une base de données. La base de données étant d'abord conçue pour gérer des transactions, elle n'est pas optimisée pour donner accès à son contenu en vue de renseigner des applications de requêtage. Par exemple, une base de données qui gère l'intégralité des transactions d'une banque contient des informations permettant par exemple de disposer de façon agrégée de l'historique client.
- La solution Informatique 1.0 pour cela consiste à recopier le contenu de la base de données dans un entrepôt de données ou datawarehouse, puis à permettre le requêtage de cette datawarehouse. Cette solution que les contraintes technique d'hier rendaient obligatoire (cout du hardware, performances des bases de données,…) est aujourd'hui une enclume pour écraser une mouche.
- La solution Informatique 2.0 consiste à utiliser un moteur de recherche performant pour indexer la base de données et faciliter ainsi l'accès aux contenus utiles. Il faut un peu de paramétrage pour mettre cela en place. Le moteur de recherche doit être précis et fiable, robuste et scalable, totalement web en terme d'architecture et de technologie. Un moteur nouvelle génération pourra en outre générer des distributions sur des critères quantitatifs liés à telle ou telle colonne. Sinequa comme d'autres permet cette approche. Un des pionniers de cette solution astucieuse est l'excellent Jean-Paul Figer, ex CTO de Cap Gemini et aujourd'hui patron de son propre cabinet d'architecte informatique ; dans un style REST J (cf. REST, un style plus qu'un standard). Jean-Paul Figer a su tirer le meilleur parti de cette approche et il est capable de diviser le cout d'un projet par 10 ou plus ; et surtout de réduire le temps d'implémentation. Un bon moteur de recherche, Sinequa ou un autre, contribue dans ces cas de figure à des gisements de productivité impressionnants. Pour autant, et si brillante soit-elle, cette démarche n'est pas à proprement parler de la Business Intelligence mais plus du « Database Offloading » et de la réécriture d'applications en mode REST justement.
Je termine ce billet en soulignant une deuxième étape possible si on dispose d'un Bus de moteur de recherche gérant correctement la sécurité: étendre les possibilités applicatives au-delà des contenus de bases de données, indexer d'autres informations moins structurées, et proposer ainsi la vision 360° d'un client ou de tout autre sujet pertinent. Ici encore, scalabilité, gestion de la sécurité, connectivité, rendent tout cela possible.
Par honnêteté intellectuelle, je précise que l'idée de ce billet m'a été donnée par l'article d'Adriaan Bloem, Analyste chez CMS, qui rappelle qu'utiliser une technologie de moteur de recherche pour permettre d'accéder à moindre cout aux données contenues dans la base de données est astucieux, certes, mais correspond plus à du « Database offloading » qu'à de la Business Intelligence.
Moteur de recherche, jambe de bois pour décisionnel défaillant ?
RépondreSupprimerJ'ai rédigé un billet sur l'utilisation d'un moteur (un de vos concurrents, désolé) chez Gefco. Les tableaux de bord métier générés par leur moteur sont impressionnants d'efficacité, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'ils ont choisi cette solution pour aller au plus simple, au moins cher. Avec pour corollaire tous les problème de légitimité des données lorsqu'on ne dispose pas d'un datawarehouse...
Excellent article. Je pense en effet que le moteur de recherche va accélérer l'évolution positive de la proposition de valeur des outils de BI, tout autant que des CMS, Database, Datawarehouse, etc... mais c'est un usage parmi d'autres. Il ne faut pas perdre de vue que le moteur peut aider à faire moins cher ce que d'autres outils faisaient déja, mais surtout qu'il peut résoudre de nouveaux problèmes qui lui sont propres et qui sont en particulier liés à l'hétérogénéité des sources et des informations. Jean F
RépondreSupprimerps : je n'ai pas trouvé votre nom sur le site LeGrandBI
Parlez vous du même Jean-Pierre Figer qui mène actuellement à la catastrophe un des plus gros projet industriel français en poussant des architecture REST inadaptées?
RépondreSupprimerJean-Paul Figer est l'ancien CTO de Cap Gemini. Je ne connais pas le projet dont vous parlez et vous êtes en anonyme... difficile de vous répondre.
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