samedi 10 janvier 2009

2009 démarre bien pour Sinequa

La crise financière devenue crise économique génère une inquiétude légitime pour toute entreprise. Dans ce contexte je suis heureux des bons résultats de Sinequa et de nos choix de management et de gestion.

Sinequa vient en effet pour la deuxième année consécutive de signer une des trois plus fortes croissances au sein de l’industrie du logiciel français (respectivement 1er et 3ème Prix AFDEL Eurosoftware en 2007 et 2008). Après une réorganisation de l'entreprise (recrutement d'un Directeur des partenariats, réorganisation de l'équipe de management un peu trop nombreuse, externalisation d'une partie de l'équipe de recherche fondamentale dont les travaux nous semblaient trop éloignés des préoccupations des clients) et grâce à une gestion rigoureuse, nous devrions rester pour la cinquième année consécutive EBITDA positifs, tout en continuant de croître fortement. Très rassurant, les ventes indirectes décollent et le poids du secteur public dans le CA de Sinequa est stable à plus de 25%. A titre d'exemple, le Ministère de la Culture Français à lui seul représente un demi million d'Euros de facturation le mois dernier à l'occasion du contrat remporté pour le nouveau centre des Archives nationales, une affaire vendue par un partenaire. De même un partenaire nous a permi de vendre à une banque outre manche en Décembre 2008.

Contrôlée par ses dirigeants et solidement soutenue par le fond d’investissement X-Ange filiale de la Poste, Sinequa vient par ailleurs de recevoir un concours financier important d'OSEO avec la double garantie de la Région Ile de France et d'une grande banque française. Au total, l'argent dont nous disposons en terme de trésorerie représente quasiment une année de chiffre d'affaires, c'est tout à fait suffisant pour une entreprise rentable. Au delà de cette sécurité financière, nous avons reçu des propositions de financement pour mener des actions stratégiques... Nous restons prudents sur le sujet

Côté produit, notre nouvelle offre gère aisément un milliard de documents d'entreprise. Ses fonctionnalités adaptées aux environnement professionnels et sa facilité de déploiement en font la solution industrielle haut de gamme pour les entreprises qui veulent, au delà d'un simple moteur de recherche, une solution d'intelligence collective (je reviendrais là dessus dans un autre post). Certains de nos clients déploient également les modules de recherche dans la vidéo et dans le son et l'image. Je suis très heureux de constater que notre vision (connectivité, sécurité, scalabilité, pertinence et entreprise 2.0) rencontre l'adhésion des clients. C'est notre principale ambition, et ce sont eux qui nous font vivre et évoluer; je n'ai pas peur de dire qu'ils sont notre obsession, notre raison d'être. Et côté nouveaux clients justement pour ne parler que de la France, les déploiements chez Saint Gobain, Sagem Communication, chez SFR ou Atos Origin, au Figaro ou chez Courrier International ou à l'Equipe TV... semblent donner satisfaction.

J'ai été satisfait également de constater dans l'article de Décembre 2008 du magazine Wired consacré à Ray Ozzie, le remplaçant de Bill Gates chez Microsoft, qu'il a mis en place chez Microsoft une façon de travailler que nous pratiquons également à Sinequa (par exemple petites équipes, open space très ouverts, white board partout,...). 2009 sera certainement une année riche en évenements de rupture pour toute l'économie et pour l'industrie du logiciel et les acteurs du moteur de recherche. Une des 10 prévisions pour 2009 du cabinet de conseil américain IDC est qu'une " ré invention de l'accès à l'information et de l'analyse va s'accélérer en 2009 poussée par le fiasco de l'industrie financière, l'augmentation considérable des données...". IDC pense que les grands acteurs comme EMC, Google, HP, IBM,... vont racheter les sociétés comme... Sinequa (IDC en cite plusieurs, dont notre camarade français Exalead qui nous a dépassé en CA grâce à une belle croissance l'an dernier tout en continuant à afficher des pertes de l'ordre de 5M€ annuel). Je pense que non, je pense que ce n'est pas une année propice aux fusions acquisitions de qualité, je crois que ceux qui sont bien positionnés et gérés avec modestie tels Sinequa vont continuer leur développement pendant que les start-up incapables d'être rentables et qui ont fait beaucoup de bruit mais peu de résultat, devront gérer une difficile adaptation à la crise économique et auront en fait du mal à négocier leur sauvetage par les grands industriels trop occupés par leur propre traversée de la crise économique.

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